A la recherche du pétrole
Nous avons besoin de pétrole pour les automobiles, les avions et les bateaux. Nous le brûlons dans les centrales thermiques pour produire de l’électricité. Nous en tirons de nombreux produits, comme les peintures, les plastiques, des tissus et de la nourriture pour les animaux. Les besoins en pétrole augmentent avec l’accroissement de la population. Cependant, il est difficile à trouver et son exploitation coûte cher.
La recherche du pétrole se poursuit sans cesse partout dans le monde. II se trou\ e enfoui profondément dans le sol ou sous le fond des océans. Les géologues dont le travail consiste à rechercher les gisements de pétrole savent qu’on peut le trouver dans certains types de roches, sous le désert; sous la jungle ou sous des champs cultivés types de roches, sous le désert, sous la jungle ou sous des champs cultivés. Tout d’abord, ils prennent des photographies aériennes pour identifier les formations rocheuses. Puis ils collectent des échantillons de roches pour les étudier. Ces échantillons leur révèlent si les roches profondes peuvent contenir du pétrole, mais ils ne peuvent en être tout à fait sûrs.
Lorsque le pétrole est offshore, c’est-à-dire sous la mer, sur le plateau continental, la recherche se fait par bateau. Des explosions envoient des ondes de choc dans le sous-sol marin ; qui les renvoie. Les signaux ainsi reçus en retour s’inscrivent sur un diagramme, indiquant la nature des roches et leur situation.
Le pétrole, comme le charbon, est un combustible fossile. Il provient des déchets d’animaux et de végétaux qui vivaient dans des mers peu profondes il y a des millions d’années. Ces déchets tombèrent au fond de la mer, y pourrirent, puis furent recouverts de couches de plus en plus épaisses de sables et de boues qui les emprisonnèrent. Sous la pression, elles se transformèrent en pétrole. Ce pétrole étant léger, il avait tendance à remonter vers la surface mais, alors qu’il pouvait s’infiltrer entre les roches tendres telles que le calcaire et le grès, il se retrouvait pris au piège par les roches dures qu’il rencontrait; lorsque ces roches dures auxquelles il se heurtait formaient une sorte de grand dôme, ou anticlinal, il ne pouvait plus s’échapper. Un glissement de terrain, ou faille, pouvait aussi le retenir, lui opposant une barrière. D’autres formes de couches rocheuses constituent également des zones orl le pétrole peut s’accumuler. Les chercheurs de pétrole doivent donc trouver ces poches remplies de pétrole. Ils construisent alors un derrick au-dessus de l’endroit où ils supposent qu’il s’en trouve une et creusent un puits d’essai. Ce derrick doit être très solide afin de pouvoir supporter le poids des tiges de forage. (le tubage) dont le nombre augmente au fur et à mesure qu’elles s’enfoncent plus profondément dans le sol.
La tête foreuse, ou trépan, se trouve fixée à une tige longue de dix mètres, qu’un puissant moteur fait tourner à environ 40 tours par seconde. On ajoute d’autres tiges de dix mètres chaque fois que le trépan s’enfonce d’autant dans le sol. Le trépan s’use vite et doit être changé environ toutes les vingt ou trente heures de fonctionnement. On soulève alors toute la chaîne de forage, tige après tige pour le changer, ce qui peut demander dix ou quinze heures de travail.
Pour éviter que les parois du puits ne s’effondrent, ce qui empêcherait de remonter le trépan, on enfonce en même temps que les tiges des tubes d’acier qui le protègent et lui permettent de tourner librement. La tige de forage est creuse. On y pompe une boue liquide qui refroidit le trépan et qui, en remontant par le tube de protection, entraîne des débris de roches qu’on examine pour y déceler la présence éventuelle de pétrole. Lorsque la couche de pétrole est atteinte, le pétrole sous pression monte très vite et jaillit à la surface. Un système automatique l’empêche alors de sortir de façon intempestive. Avant de décider d’exploiter un champ de pétrole, on doit évaluer le coût de cette exploitation et déterminer la qualité du pétrole recueilli.
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