Imaginez qu’en hiver, par un froid de 20⁰ C, vous vouliez maintenir économiquement une température de 18⁰ C dans votre maison. Vous commencerez par la calfeutrer.
Mais alors un problème se posera : comment renouveler l’air de cette maison fermée ? Si vous percez de larges orifices dans le mur, ils permettront sûrement la pénétration de l’air, mais en même temps l’arrivée du froid…
La solution sera d’installer le long d’un mur intérieur un conduit : l’air froid venant du dehors s’y réchauffera peu à peu avant d’être injecté dans la pièce. Mieux : si vous le placez à côté d’un autre conduit transportant l’air vicié et chaud de l’intérieur de votre maison, vous récupérerez ses calories avant de le rejeter à l’extérieur.
Un dispositif parfait La nature n’a pas procédé autrement. C’est le nez qui, chez les êtres supérieurs, constitue le dispositif d’échange de l’air.
La cage thoracique, dans laquelle se trouvent les poumons, est en communication avec le monde extérieur par l’intermédiaire d’un tuyau : la trachée. La trachée traverse le cou et elle passe au-dessus de la bouche avec laquelle elle communique – pour aboutir au nez. On peut penser que nez et bouche sont aussi bons l’un que l’autre pour faire arriver aux poumons l’air qu’ils réclament : lorsque nous nous pinçons le nez, nous pouvons respirer par la bouche. Mais ce n’est pas la meilleure solution. I1 vaut mieux inspirer par le nez et expirer par la bouche, surtout par temps froid.
Le nez est en plus, un humidificateur : il « mouille » l’air que nous respirons si celui-ci est trop sec. C’est aussi un filtre. Le « mucus » dont les narines sont recouvertes intérieurement, ainsi que les cils – qui tapissent la partie supérieure du nez et la trachée – piègent les poussières. Un liquide sécrété par la trachée les évacuera.
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre le corps humain. Pour plus d’articles sur le corp humain ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.