En Europe, outre l’aurochs, il y avait encore, autrefois, le Bœuf sauvage, ancêtre de notre bœuf domestique, qui constituait déjà un produit de chasse pour l’homme à l’époque diluvienne et qui a commencé à être domestiqué à l’âge de la pierre.
Le dernier de l’espèce a péri en 1627, en Pologne. Cependant le sang du bœuf sauvage a passé dans diverses races du bœuf domestique, qui lui a succédé.
C’est sur cette notion de base que se sont appuyés les directeurs des jardins zoologiques de Berlin et de Munich quand ils ont choisi le bœuf noir d’Andalousie, très proche du bœuf primitif, comme base d’un élevage.
Par un choix judicieux dans les croisements avec d’autres espèces.
Ils sont arrivés à ressusciter le bœuf sauvage sélectionné, comportant tous les caractères de ce bœuf sauvage : même grandeurs du corps, de construction légère, un poil lisse et sombre, plus clair autour du mufle, des cornes gris-jaune à pointe noire.
Le premier veau de cette espèce est né au zoo de Munich en 1932.
Le bœuf domestique de la race dite Watussi, élevé par les indigènes d’Afrique orientale du même nom, dépasse tous les autres animaux à cornes creuses par l’envergure des siennes.
Le Watussi à robe rousse est certes un animal domestique, mais il est plutôt décoratif qu’utilitaire ; en posséder beaucoup, c’est faire étalage de sa richesse.
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre cet animal. Pour plus d’articles sur les animaux du monde ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.