Animaux – Cheval sauvage de l’Asie centrale

Animaux – Cheval sauvage de l’Asie centrale

Animaux – Cheval sauvage de l’Asie centrale

L’ancêtre sauvage de notre cheval domestique remonte aux animaux préhistoriques d’Europe et d’Asie. En Allemagne, le Cheval primitif a disparu dès le début du Moyen Age, mais il s’est conservé plus longtemps en Prusse et davantage encore plus à l’est, dans les pays slaves. Le dernier Cheval sauvage d’Europe a été capturé dans le Dniepr inferieur, en 1876. Ainsi, les chevaux sauvages ont disparu d’Europe avant que la science n’ait eu le temps de comprendre quelle tragédie s’était ainsi jouée. Heureusement, ainsi qu’on l’a constaté plus tard, il s’était conservé en Asie orientale, où il s’est maintenu jusqu’à nos jours clans les steppes inaccessibles

Le cheval primitif, relativement petit et trapu, avec une grande tête, se couvre en été d’une robe brun-rougeâtre ou fauve, tandis que son poil d’hiver, beaucoup plus long, est d’un brun-gris. Ses flancs sont blanchâtres, son museau est blanc. Ses fortes pattes sont légèrement rayées de sombre, et la partie inferieure est de couleur foncée. Au sommet de la forte encolure se dresse une crinière sombre qui se continue en une rayure longitudinale le long de l’échine jusqu’à la queue.

Ce cheval primitif a reçu le nom de Cheval sauvage de l’Asie centrale, ou Cheval dc Przewalski – nom de l’explorateur russe qui l’a découvert à l’époque ou l’on n’escomptait plus sur l’existence d’un cheval sauvage, dans la libre nature. Przewalski avait rencontré cet animal au cours d’une exploration dans tes steppes et les déserts entre l’Altai et le Tibet ; il a signalé sa présence sur les hauts plateaux de l’Asie centrale et septentrionale.

En 1907, le marchand de bestiaux allemand K. Hagenbeck, aidé par le duc de Bedford, éleveur de chevaux anglais, put acquérir de Friedrich Falz-fein, 28 bêtes vivantes, qui furent vendues à divers jardins zoologiques et aux éleveurs privés. Durant le premier quart de notre siècle, le nombre de chevaux Przewalski en captivité oscillait entre 20 et 30 individus. Plus tard, il y en eut davantage, et en 1959 on en comptait 59 en vie.

En janvier 1967, il y en avait 146, et dans ce nombre 21 étalons nés en 1966. Tous les détails concernant ces chevaux sont consignés dans le grand livre des éleveurs du zoo de Prague, qui détient actuellement le plus grand haras de ces chevaux. Une Société Internationale pour la Défense du Cheval Przewalski a été fondée, elle vise à réunir le plus de documentation possible sur ce cheval, à maintenir le nombre d’animaux vivants et, si possible, l’accroître. Quand il y en aura en nombre suffissant en captivité, on en relâchera dans la nature.

Les informations sur la vie du cheval sauvage en liberté sont encore très pauvres. On sait que c’est un animal intelligent, très farouche, au flair aiguisé, à l’ouïe fine et à la vue perçante. Il vit dans les régions les plus sauvages. Les quelque quarante individus qui vivent actuellement en liberté occupent un territoire d’environ 20.000 km carrés, ils gambadent de la Chine à la Mongolie. Durant la journée, ils se reposent en des endroits écartés, et vont à la recherche du pâturage et de l’eau seulement après la tombée du soleil, en troupes, sous la conduite d’un vieil étalon.

En captivité, le cheval sauvage, tout comme les autres animaux, observe ce programme de la journée. Il y a temps pour le repas, le repos et l’exercice. Parfois il reste le longtemps immobile, à d’autres moments il gambade et même galope s’il en a la possibilité.

Comme nous l’avons dit, le cheval sauvage d’Europe a disparu relativement récemment. Après la découverte du cheval sauvage d’Asie dans les steppes asiatiques, les zoologues s’efforçaient de rappeler à la vie le cheval sauvage gris d’Europe, le Tarpan. Il y avait d’assez

Bonnes conditions pour cet essai car ses descendants, c’est-à-dire, les races nordiques de chevaux nains et, surtout, les petits chevaux de Pologne et des pays voisins vivaient encore. Le croisement entre ces chevaux et le croisement avec un étalon du cheval de Przervalski a réussi, et le 12 mai 1933 naquit, à Minich, un étalon gris-souris, qui se colora comme un superbe cheval primitif, avec une crinière noire qui se prolongeait en une raie dorsale et une queue tout aussi noire : semblable au Tarpan des forêts, dont la race est éteinte.

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Un dernier mot

A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre cet animal. Pour plus d’articles sur les animaux du monde ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.