Animaux – Girafe de l’Afrique tropicale
Les Girafes sont des mammifères ruminants qui vont l’amble, c’est-à-dire qu’elles se déplacent en levant en même temps les deux jambes d’un même côté. Ce sont les empereurs romains qui ont été les premiers a en apporter en Europe, après leurs expéditions triomphales. Puis on n’y pensa plus. C’est pourquoi la première girafe élevée dans un jardin zoologique, à Vienne, fit sensation, en 1828. Par la suite, avec le développement des jardins zoologiques, cet animal intéressent y fut plus souvent maintenu, mais il reste jusqu’à nos jours l’un des hôtes de ces jardins, les plus onéreux et exigeants : car il souffre rapidement de troubles digestifs et surtout, chez le mâle, d’une monstrueuse excroissance des sabots.
Toutefois un couple sain et bien acclimaté peut, clans de bonnes conditions, vivre trente ans et même plus en captivité. Plusieurs zoos ont déjà obtenu de nets succès dans l’élevage de la girafe. C’est à Londres, en 1849, qu’est né le tout premier bébé girafe en captivité, et on a obtenu en tout 17 petits d’un seul couple. A Copenhague, on en- est à la quatrième génération. Manchester s’est déjà signalé sept fois par de telles naissances depuis 1936. La girafe est en gestation durant 450 jours. Le 6ebe girafe, comique sur ses longues jambes, mesure 1,60 m dès sa naissance, et la mère le met bas en position debout. Le bébé grandit vite, et double sa taille en un an.
La girafe habite la brousse africaine, on la rencontre aussi dans les forêts peu denses des montagnes, jusqu’à une altitude de 2.000 mètres. C’est le mammifère le plus haut. La girafe peut atteindre les feuilles jusqu’à 6 mètres. Cependant son très long cou est rigide ; comme les autres mammifères, elle n’a que sept vertèbres cervicales.
Dans la brousse non boisée, on la voit de loin, mais elle est douée d’une très bonne vue, et son œil est si haut perché qu’elle peut voir de suite la bête fauve ou l’homme qui s’approcherait.
Le long cou de la girafe dote non seulement d’un large champ visuel, mais surtout de l’accès il la pâture, dans la couronne des arbres. Sa longue langue bleue, extraordinairement mobile, épluche très adroitement les feuilles des arbres. Elle a besoin dc très peu d’eau, n’empêche qu’elle doit boire, et pour ce faire elle est contrainte d’écarter largement les pattes pour que sa tête touche le sol. Dans la marche et surtout la course, son long cou lui sert de balancier.
Les deux petites cornes qui garnissent son front ne peuvent se comparer ni aux bois de cerfs ni aux cornes d’autres mammifères. Ce sont des excroissances osseuses, garnis de peau et de poils, que la girafe garde toute sa vie. Si la girafe des régions du sud n’en a que deux, plus en remonte vers le nord, plus on constate un passage vers trois cornes, et dans l’Ouganda certaines espèces ont cinq. Ces cornes ne lui servent pas de défense. Pour cella, elle sert de ses pattes musclées et lestes, dont elle peut asséner des coups violents et souvent inattendus. Une autre particularité de cet animal : il est muer.
Pour les jardins zoologiques, on capture les jeunes girafes en les poursuivant à cheval ou en auto, si longtemps qu’on les fatigue et qu’on arrive à leur lancer un nœud coulant autour du coup. On les acclimate alors dans une réserve, dans la région, avant de les transporter plus loin.
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Un dernier mot
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