En 1901, une nouvelle fit sensation : on avait découvert, dans [a forêt vierge de l’Afrique, aux confins du Congo, un mammifère inconnu jusqu’alors, qui, disait-on, ressemblait à un âne.
Ce n’est qu’après en avoir étudié la peau et le crâne que l’on conclut que ce mammifère, appelé Okapi par les indigènes, était apparenté à un seul autre mammifère vivant à l’époque : la girafe. Son pelage, chaud et luisant, est d’un roux chaud passant au blanchâtre sur les cuisses, la tête est plus claire, et le mâle est pourvu de deux petites cornes.
Les jambes sont rayées de bandes d’un noir-bleu, rappelant la robe du zèbre, Comme la girafe, il est pourvu d’une longue langue très mobile, qui lui permet d’arracher les feuilles des arbres et arbustes.
Dans la nature, l’okapi est strictement protégé, mais il semble qu’il ne soit pas aussi rare qu’on ne l’avait cru. Il a une vie secrète, ne se promène que le matin ou le soir ; c’est un animal vite effarouché, doté d’un flair excellent, d’une vue perçante et d’une ouïe particulièrement fine.
Les premiers okapis vivants, arrivés en Europe, sont ceux du zoo d’Anvers (1919). C’est aussi à Anvers qu’est né le premier petit, malheureusement mort-né.
Ce n’est que neuf ans plus tard, à Vincennes, que fut réussie la première naissance. Actuellement, les premières difficultés de cet élevage ont été surmontées, et on est arrivé à en avoir dans de nombreux jardins zoologiques.
Cependant on continue à en importer d ‘Afrique, où on les capture quand ils sont jeunes, et on les acclimate sur place avant de les transporter en Europe ou sur d’autres continents, où ils sont l’ornement des jardins zoologiques.
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre cet animal. Pour plus d’articles sur les animaux du monde ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.