Les ours ont toujours compté beaucoup d’observateurs et d’admirateurs. Les oursons surtout sont très amusants, et savent attirer l’attention, du visiteur pour en recevoir quelque friandise.
L’ours vit en Europe, en Asie, et dans les deux Amériques. Et dernièrement on a trouvé des traces de l’ours africain en Algérie. Toutes les espèces ont ce même corps lourd, une courte queue et une fourrure épaisse. On les range parmi les carnivores, mais ils aiment une nourriture plus douce, surtout le miel. Seul l’ours blanc se distingue des autres ours, comme carnivore et par son mode de vie.
L’Ours blanc, carnivore et piscivore, nage en utilisant ses pattes antérieures comme de fortes pagaies ; il peut nager longtemps, mais lentement. Il n’est pas capable d’attraper un phoque à la nage, alors en général il attend qu’il y en ait un qui émerge pour respirer à la surface, ou qui se repose près de son trou de glace.
Comme le phoque change d’habitat en cours d’année, l’ours blanc en fait autant pour suivre son « garde-manger ». On en retrouve parfois sur des icebergs isolés en pleine mer, loin des côtes. En été, il recherche une nourriture végétale, des baies, des lichens, des poissons crevés rejetés sur la grève, et autres proies.
Comme il a été beaucoup chassé, l’ours blanc est en voie de disparition, et certaines espèces sont déjà éteintes.
La plupart des ours blancs maintenus dans les jardins zoologiques sont nés en liberté. Prendre un petit à sa mère coûte en général la vie à celle-ci. L’ourson naît au cœur du long hiver polaire, en une caverne creusée dans la glace. Il ne pèse alors qu’un demi kilo. Ses six ou huit premières semaines de vie dépendent absolument des soins maternels.
La mère maintient son rejeton contre sa poitrine,’ dans l’épaisseur de sa fourrure, tout près des mamelles. L’ourson reste généralement deux ans en nourrice.
En captivité, la naissance de petits ours blancs n’est pas un fait rare, mais leur maintien en vie, quand il réussit, est un grand succès pour un jardin zoologique, et ce n’est que tout récemment que l’on y est parvenu. Le premier élevage artificiel a été obtenu à Prague, en 1942. Leningrad s’est spécialisé dans cet élevage. A Nuremberg, on en a déjà élevé plus d’une vingtaine.
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre cet animal. Pour plus d’articles sur les animaux du monde ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.