Comment les animaux trompent ses ennemis?
C’est ce que fait, parmi d’autres animaux qui usent du même stratagème, un papillon malais, le zeltuis amasa. Les extrémités de ses ailes sont découpées et tachetés, imitant des yeux, des antennes, des pattes. Sa tête est d’un aspect beaucoup plus discret. L’attaquant doit être bien surpris quand il voit s’enfuir sa proie dans la direction opposée à celle qu’il prévoyait, où quand il ne saisit qu’un morceau d’aile à la place de la tête.
Des poissons, comme le Chaetodon, ont un gros œil factice de chaque côté de la queue, qui déroute les attaques de redoutables petits poissons s’acharnant de préférence sur les parties vulnérables de leurs proies.
Des Serpents, comme le Serpent Corail malais, agitent leur queue exactement comme d’autres serpents agitent leur tête pour avertir leurs ennemis. Si l’avertissement n’est pas suffisant, en croyant saisir la tête du serpent, l’ennemi éventuel aura de sérieux ennuis avec la vraie tête. Il n’est pas recommandé d’attraper un Serpent par la queue ! Gomment de tels moyens de protection ont-ils pu s’établir?
Il est bien évident que l’intelligence de l’animal n’est pas en cause; il s’agit de moyens acquis à la fois par la sélection naturelle et par des dispositions particulières du programme héréditaire.
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