Comment les oiseaux protègent-ils leurs poussins contre les dangers qui les menacent ?

Comment les oiseaux protègent-ils leurs poussins contre les dangers qui les menacent ?

Comment les oiseaux protègent-ils leurs poussins contre les dangers qui les menacent

Pendant les premiers jours de leur existence, les jeunes oisillons sont très fragiles et constituent une proie rêvée pour bon nombre de prédateurs contre lesquels il fautles défendre. Certaines espèces élèvent leur portée dans des nids bien dissimulés, dans des trous d’arbres ou dans des terriers.

Pour eux, ce sont surtout les rongeurs qui constituent un danger. Lorsque I’un d’entre eux approche de son trou d’arbre, le Torcol (une sorte de petit pic brun qui niche en France) est passé maître dans l’art d’imiter le sifflement d’un serpent. Les mésanges arrivent au même résultat en battant rapidement des ailes.

Pour les oiseaux qui nichent à découvert, ou dont les poussins quittent le nid peu après l’éclosion, le problème se pose avec plus d’acuité, et c’est toujours un spectacle touchant que de voir une mère cane siffler ses rejetons pour les mettre à l’abridès qu’apparaît le moindre danger.

Le Râle d’eau quant à lui, préfèrese charger lui-même de la tâche, en emportant ses poussins dans son bec. Les bécasses, tant européennes qu’américaines, font de même, mais en utilisant leurs pattes pour transporter les poussins.

Mouettes et sternes se groupent en colonies pour attaquer les intrus et les faire fuirsous le nombre des assaillants. D’autres oiseaux, comme les Grèbes à cou noir en profitent souvent pour nicher àproximité de façon à faire bénéficier leurs poussins de cette protection.

Dérangés sur leurs nids, les hiboux, et surtout le Hibou des marais, n’ont pas leur pareil pour ébouriffer leurs plumes et se gonfler de façon à apparaître aussi impressionnants que possible. Placés dans la même situation, les grands labbes, qui sont des cousins des goélands, n’hésitent pas à attaquer, même si l’intrus est un homme: ils passent au ras de la tête en laissant traîner leurs pattes qui donnent des claques extrêmement désagréables.

Ouant aux gravelots et à l’Avocette, ils s’éloignent du nid en boîtant, une aile pendante. Mais, si on les suit pensant qu’il s’agit d’un oiseau blessé, on les voit, au bout de 2 ou 300 mètres s’envoler avec légèreté, satisfaits d’avoir ainsi protégé leurs poussins !

Des articles similaires:

D'autres Articles:

Un dernier mot

A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre le monde des oiseaux. Pour plus d’articles sur les oiseaux ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.