Comment les oiseaux s’imperméabiIisent- ils?

Lorsqu’un canard ressort de l’eau après avoir plongé, on voit souvent les gouttes qui ruissellent sur son plumage sans le mouiller. Même les poussins de mouettes et de goélands, qui se baignent alors qu’ils ne sont encore recouverts que de duvet, ressortent de l’eau sans apparaître mouillés,alors que lorsque nous ramassons une plume par terre et que nous la trempons dans l’eau, elle prend généralement un aspect lamentable !
Si les oiseaux parviennent ainsi à protéger leurs plumes lorsqu’ils nagent ou lorsqu’il pleut, c’est simplement en les imperméabilisant avec une substance huileuse. Celle-ci est produite par une glande situéeau-dessus du croupion, la glande uropygienne, qui est généralement très développée chez les oiseaux d’eau. Ceux-ci prélèvent l’huile avec leur bec, puis en enduisent soigneusement leur plumage. La tête, quant à elle, est huilée avec les pattes.
Cette opération d’imperméabilisation est généralement précédée d’une toilette très complète. Certains oiseaux prennent même au paravant un «bain de fourmis » : ils laissent les insectes monter dans leur plumage généralement en se couchant sur une fourmilière et l’imprègnent d’acide formique qui joue en particulier le rôlede répulsif pour de nombreux parasites.
Les glandes uropygiennes sont absentes chez quelques oiseaux, comme chez les autruches. Chez les hérons, elles sont très réduites: ces échassiers ont en effet un autre moyen de s’imperméabiliser. Lls possèdent sur la poitrine des plaques de duvet spécial qui se décomposent en donnant une fine poussière. L’oiseau en enduit son plumage, puis le lisse et le nettoie avec l’un de ses doigts qui porte une sorte de peigne spécial pour cette fonction. La poussière du duvet, de nature grasse, suffit presque à imperméabiliser l’oiseau, qui n’a besoin de rajouter en suite que très peu de substance sécrétée par la glande uropygienne.
Ceperrdant, tous les oiseaux ne savent pas s’imperméabiliser parfaitement. Ainsi, les cormorans ressortent souvent de l’eau avec un plumage partiellement mouillé. C’est pourquoi on les voit se sécher longuement dans le vent, les ailes à demi déployées, dans une pose hiératique.
Le mazout détruit la couche imperméable dont s’enduisent les oiseaux. C’est pourquoi ils sont si sensibles à la pollution de lamer par les pétroliers: une simple tache d’hydrocarbure sur leur plumage permet àl’eau de pénétrer sous les plumes de contour et de mouiller le duvet, qui perd alors sa capacité d’isolant thermique : en quelques heures, l’oiseau meurt de froids’iln’est pas rapidement recueilliet soigné.
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