Comment neutraliser les mauvais chasseurs ?
La chasse est, pour certains, un sport passionnant. Il faut dire qu’elle est une des activités les plus anciennes de l’homme. L’homme des cavernes devait chasser pour se nourrir. Les tribus déshéritées de l’Amazonie ne peuvent trouver leur ration de viande indispensable qu’en chassant ou piégeant les animaux de la forêt.
Les élevages de bêtes domestiques nous fournissent toute la viande dont nous avons besoin, mais l’instinct de la chasse reste très fort chez beaucoup d’entre nous… et puis, ne soyons pas hypocrites, certains animaux sauvages ont un goût bien meilleur que ceux que nous élevons. Donc, il y a des chasseurs. Des bons et des mauvais.
Le bon chasseur respecte le gibier, il évite de se livrer à son sport favori pendant la période où les animaux se reproduisent et s’occupent de leurs I petits, il ne tirera jamais volontairement une femelle, et limitera ses coups pour éviter le dépeuplement.
Le mauvais chasseur tire tout ce qu’il voit, à n’importe quelle saison. Ce qui l’intéresse, c’est son «« tableau de chasse » : plus il est important, plus il est content.
Comme dans tous les sports, il y a dans la chasse un côté compétition qui est bien déplorable.
Pour neutraliser les mauvais chasseurs, qui sont hélas trop nombreux, chaque pays a ses lois qui réglementent la chasse : dates d’ouverture et de fermeture, interdictions diverses. Ces règlements ont pour but de protéger le gibier, dans l’intérêt des chasseurs eux-mêmes.
Attention Aux « guerres de chasseurs » !
Mais les règlements ne sont pas identiques d’un pays à l’autre.
Par exemple, le tir de certains oiseaux est interdit dans un pays, permis dans un autre. Imaginez les pensées d’un chasseur, respectueux des décrets, qui baisse son fusil quand passe à sa portée un vol d’oiseaux qui traverse la frontière pour se faire légalement canarder dans le pays voisin !
Alors, les chasseurs se mettent en colère. Par l’intermédiaire de leurs fédérations, ils s’envoient des blâmes réciproques. Que faire ? Les problèmes sont parfois très différents d’un pays à l’autre, et seule une réelle compréhension et connaissance de la nature peut aider à les résoudre.
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Un dernier mot
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