Comment volent les oiseaux ?

Comment volent les oiseaux ?

Comment volent les oiseaux ?

Pour produire la force qui leur permettra de s’élever au-dessus du sol, les oiseaux utilisent la résistance de l’air sur Ies plumes de leurs ailes.

Le plus souvent, les oiseaux effectuent un vol « battu ». Autrement dit, ils remuent rapidement leurs ailes de haut en bas. Les rémiges sont faites de telle façon que, pendant le mouvement vers le bas, elles s’appuient l’une sur l’autre sans laisser d’interstice entre elles, offrant ainsi une résistance maximum à l’air. Par contre, Pendant la remontée, elles basculent et se placent dans le sens du mouvement, laissant passer librement les filets d’air. Un léger mouvement d’avant en arrière permet à l’oiseau non seulement de ne Pas tomber, mais aussi d’avancer.

Mais se maintenir en l’air de cette façon exige un très gros effort physique. Aussi bien les gros oiseaux préfèrent-ils le vol plané, surtout s’ils doivent parcourir de grandes distances, comme les rapaces à la recherche de leur nouriture. Pour cela, le bord postérieur de l’aile doit être légèrement incliné vers le bas, et l’oiseau doit avoir une certaine vitesse par rapport à l’air. Il se produit alors une force ascensionnelle, de même type que celle qui permet aux avions de voler. Si l’air est parfaitement stable, le volatile doit descendre continuellement pour maintenir sa vitesse. Aussi, les planeurs cherchent-ils toujours les courants d’air ascendants à l’intérieur desquels ils se maintriennent en effectuant de grandes orbes.

C’est le décollage qui exige la plus grande puissance. Les canards comme le Col-vert ou les pigeons peuvent s’envoler presque à la verticale : chez eux, les muscles des ailes représentent près de 30 % du poids du corps. D’autres canards, comme les Morillons sont équipés d’ailes relativement courtes qui leur servent aussi de nageoires sous l’eau : de ce fait, ils doivent courir longtemps à la surface des étangs avant de décolter. Enfin, des oiseaux très lourds comme les albatros doivent se ménager de véritables pistes d’envol le long des pentes où ils nichent.

Les changements de direction sont assurés essentiellement par la queue. Elle est très petite chez des oiseaux comme le Martinet, qui vole très vite et pour qui le dépassement de la moindre plume offre une résistance considérable à l’air. Elle est beaucoup plus grande chez les rapaces de forêt qui doivent louvoyer entre les arbres à la poursuite de leur proie.

Les oiseaux d’eau utilisent aussi leurs palmes en cours de vol, parfois comme gouvernail, mais surtout comme aérofrein lors de l’atterrissage.

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Un dernier mot

A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre le monde des oiseaux. Pour plus d’articles sur les oiseaux ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.