Dans les régions où les volcans sont toujours actifs, ou bien les tremblements de terre encore fréquents, on trouve parfois, à quelques centaines ou milliers de mètres sous terre, des roches très chaudes, parfois liquides, formant ce qu’on appelle des « poches magmatiques ».
L’eau qui ruisselle ou stagne à différentes hauteurs au-dessus de ces poches peut atteindre une température de 200 à 300 degrés. Comment cela, puisque normalement elle bout à 100 degrés ? C’est exact quand elle chauffe dans une casserole, à pression ordinaire, c’est-à-dire celle de l’atmosphère où nous vivons. Mais, si cette pression augmente jusqu’à devenir vingt à cent fois supérieure à la normale, elle bout alors non plus à 100, mais à 200 ou 300 degrés. C’est d’ailleurs ce qui se passe à petite échelle dans un autocuiseur tel qu’une cocotte hermétiquement fermée, munie d’une petite soupape c: sûreté qui laisse filer la vapeur.
Surchauffée et maintenue sous forte pression, coincée entre ces poches en fusion et un couvercle de roches imperméables, cette « eau » tente de s’échapper : elle suit les failles et fissures de la croûte terrestre, et brusquement jaillit à la surface : ainsi surgissent geysers ou sources chaudes.
C’est ce genre de gisements, qui transforment l’eau en jets brûlants, que l’on appelle gisements de haute énergie. Ils peuvent servir à produire de l’électricité, à condition naturellement d’utiliser une turbine à vapeur, ce que nous savons déjà.
L’usine qui fonctionne de nos jours à Lardorello, en Italie, fournit la majeure partie de l’énergie électrique d’origine géothermique italienne Nous lui devons en fait le premier exemple de conversion d’énergie géothermique en énergie électrique.
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre l’energie nature et ses secrets. Pour plus d’articles sur l’energie ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.