Les bactéries, qui font partie du règne végétal, peuvent provoquer des maladies que l’on utilise avec profit dans la lutte biologique.
Le Bacillus thuringensis s’attaque uniquement aux chenilles de papillons. Il est inoffensif pour les vertébrés et les autres insectes. On vend déjà dans le commerce des préparations de ce bacille pour lutter efficacement contre les dégâts des chenilles végétariennes.
Des champignons ont des filaments souterrains qui peuvent garrotter et consommer les petits vers ronds parasites des céréales.
Mais il y a des plantes avec des feuilles et des fleurs qui sont aussi des prédateurs d’insectes. Le sol sur lequel elles vivent est peu riche en matières azotées minérales. Aussi vont-elles les chercher directement dans les êtres vivants.
Ces curiosités de la nature ont des feuilles modifiées, qui servent de pièges à insectes ; ces feuilles sécrètent des enzymes, qui digèrent les animaux sur place. Comme les plantes n’ont pas de muscles, ni de système nerveux, la fermeture des pièges est due à un brusque passage de suc cellulaire, d’une cellule à l’autre. Certaines cellules se gonflent, tandis que d’autres se ratatinent. Cela suffit à refermer les trappes.
Il y a des plantes carnivores dans le monde entier. Dans les marécages européens, on trouve des Drosera, dont les feuilles à poils rouges et épais attrapent les mouches et les moustiques. Le Gobemouches portugais est un buisson aux feuilles très longues, qui sécrète des gouttes poisseuses de suc digestif gluant.
Une seule feuille peut attraper des douzaines de mouches. La Dionée est peut-être la plus sensationnelle des plantes carnivores. Ces feuilles-trappes ressemblent à d’effrayants pièges à loups aux dents acérées. Elles poussent dans le sud atlantique des États-Unis.
Une plante aquatique, l’Aldrovanda, possède des pièges du même genre, dans lesquels elle attrape des petits animalcules d’eau douce. Elle est très répandue depuis le Japon, jusqu’au sud de la France.
Certaines plantes possèdent de petites urnes remplies de suc digestif ; les insectes qui y tombent sont digérés vivants. Ce sont les Népenthes.
Il n’y a pas d’exemple qu’on ait utilisé des plantes carnivores pour lutter contre les insectes. Elles ont leur rôle dans l’équilibre naturel entre proies et prédateurs, mais ces plantes aux habitudes si peu végétales sont un Peu effrayantes. Des légendes courent sur d’horribles plantes carnivores géantes, capables de dévorer des mammifères, mais jamais elles n’ont trouvé la moindre parcelle de vérification.
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre La nature et ses secrets. Pour plus d’articles sur la Nature ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.