Existera-t-il de nouvelles sources d’énergie en l’An 2100 ?
Face aux progrès de l’industrie et du confort, au développement des besoins de l’humanité, nous sommes placés devant la nécessité de trouver dans la nature, d’ici l’an 2100, une nouvelle source d’énergie abondante, non polluante, facilement transportable, stockable et utilisable à la demande.
En fait, cette source existe déjà : c’est l’hydrogène, élément abondant sur notre globe puisqu’il est un des deux constituants de l’eau pure. On sait que grâce à l’énergie dégagée par une pile électrique, l’eau peut être décomposée par « électrolyse » en hydrogène et en oxygène.
Le convertisseur de l’avenir permet l’opération inverse : il transforme l’énergie chimique en énergie électrique dans une « pile à combustible » qui réalise ainsi la synthèse de l’eau à partir de l’hydrogène et de l’oxygène. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de ces convertisseurs : en 1965, une telle pile avait mal fonctionné sur la capsule spatiale Gemini V.
Mais fabriquer ces convertisseurs présente de grandes difficultés : l’hydrogène réagit au contact de la plupart des métaux, et les rend fragiles. Il peut de plus exploser au contact d’un flamme on envisage pourtant l’utiliser comme carburant dans les moteurs de voitures, les réacteurs d’avions, ainsi que dans de petites centrales électriques. Canalisé dans des installations déjà en place, il pourra assurer tous les services actuellement rendus par le gaz.
Après avoir exploité les forets épuisé les substances organiques résultat de la décomposition du matelas végétal qui s’est accompli voici trois à six millions d’années, donnant la houille, le pétrole, le gaz nature, il est fort possible que l’homme préfère tirer l’énergie nécessaire à son indus trie de l’hydrogène, plutôt que des sources nucléaires. Mais s’en tenir a une source d’énergie unique ne serait guère prudent : rappelons- nous la « crise de l’énergie » déclenchée par la hausse du pétrole en 1973.
L’idéal serait d’employer conjointement différentes sources d’énergie en les appliquant aux usages qui leur sont le mieux appropriés. Une utilisation harmonieuse de ces sources devrait parvenir à répondre aux besoins de tous les êtres vivants, tout en préservant leur existence et leur environnement. Des soucis d’ordre écologique et non plus politique et financier, doivent, dorénavant, seuls guider le «choix énergétique» de chaque nation.
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