Faut-il abandonner les pesticides ?

Faut-il abandonner les pesticides ?

Faut-il abandonner les pesticides ?

Les ravages des pesticides sont incontestables. Chaque année, des milliers d’oiseaux meurent d’avoir consommé des insectes bourrés de D. D.T., des graines traitées aux produits anti-champignons. Quand des prairies sont en contrebas de cultures traitées chimiquement, le lait des vaches qui y pâturent est si chargé en insecticide qu’on doit en interdire la vente.

Avec le développement de la lutte biologique, n’a-t-on pas trouvé enfin le moyen naturel de se défendre contre les nuisibles ? En fait, il n’est pas toujours possible d’envisager ce moyen de lutte. Son efficacité est parfois limitée.

Ses effets peuvent être trop lents pour l’ampleur du péril quand il y a une éclosion massive d’insectes nuisibles aux récoltes, une migration de Criquets, des risques d’épidémies, il faut parer au plus pressé et seuls les produits chimiques ont une action suffisamment rapide.

De plus, on est bien loin d’avoir trouvé toutes les armes naturelles contre toutes les calamités et, en attendant le développement des connaissances écologiques, dans certains cas le recours aux pesticides est encore le seul moyen de lutte.

La lutte intégrée :

Cependant, la lutte biologique doit permettre de réduire le nombre des interventions par les pesticides, et leur dose. En Russie, la chenille d’un papillon parasite du pommier est beaucoup plus sensible à une maladie due à un bacille, quand on a d’abord fait une très petite pulvérisation de DDT. L’alliance du pesticide et de l’ennemi naturel réduit la prolifération des parasites. C’est ce qu’on appelle la « lutte intégrée ».

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