La céramique dans le pays de l’islam

La céramique dans le pays de l’islam

La céramique dans le pays de l’islam

L’art de l’Islam constitue le dernier cycle artistique qui s’est manifesté sur les bords de la vieille Méditerranée, il se caractérise par la nuance nettement religieuse de toutes ses manifestations. Le Coran dédaigne tous les arts, sauf l’art poétique, et interdit la représentation des êtres vivants. Par conséquent, il n’y a ni sculpture, ni peinture dans l’art musulman. Les lions de la fameuse cour de l’Alhambra, les scènes animées et colorées sur tapis et miniatures perses, ainsi que de petites pièces d’orfèvrerie et de poterie représentant personnages et animaux de cette époque, sont vraiment des « merveilles ».

Par contre, l’imagination des arabes se donna libre cours dans la décoration des mosquées et des palais royaux, développant, de façon étonnante, des motifs géométriques entre lacés sur des surfaces où se multiplient volutes et angles de toutes les couleurs, appelés à juste titre arabesques.

La céramique ne pouvait se soustraire à ce phénomène esthétique et l’habileté et la délicatesse des artisans islamiques s’y manifestèrent de façon spéciale.

Au cours du IXème siècle commencèrent à Bagdad les découvertes techniques qui ont promu la naissance de styles très divers. En premier lieu, ils découvrirent un vernis à base d’oxyde de plomb, transparent et un peu jaunâtre, avec lequel ils pouvaient recouvrir les pièces peintes avec deux ou trois couleurs au maximum: verts, rouges ou violets sur des engobes blancs en kaolin, avant de les mettre au four pour la seconde cuisson. La seconde découverte fut le vernis stannifère, blanc et opaque, qui facilita l’emploi en surface d’une polychromie plus riche, parmi laquelle se détache le bleu et I’oxyde de cuivre; et ils obtenaient un brillant qui allait du rouge cuivre au jaune verdâtre, avec des reflets irisés.

A la première espèce appartiennent les céramiques islamiques de Bagdad, du Khorosan, de Transjordanie et de Samarcande. La fantaisie orientale déborde dans des jarres, parfois aux grandes dimensions, en une décoration géométrique très inspirée, avec l’emploi de la gracieuse et délicate calligraphie arabe comme thème ornemental, et d’autres thèmes, même figuratifs, avec une stylisation d’animaux et de plant est très singulière. La céramique fabriquée par les mauresques de Teruel et de Paterna (valencia), depuis la fin du XIIIème siècle, appartient au même style.

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Un dernier mot

A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre la céramique. Pour plus d’articles sur la céramique ou sur d’autres thèmes scientifiques, veuillez consulter la page d’accueil.