La céramique durant le voyage de Marco Polo
Quand Marco Polo réalisa ses voyages en Chine, la dynastie régnante était celle des Yuan, fondée par Kubilai, petit fils du fameux Gengis Kan, qui resta sur le trône de 1279 à 1368. De l’union, sous son sceptre, du Moyen-Orient et de l’Extrême-Orient, résulta l’incorporation à la céramique chinoise de la couleur bleue turquoise provenant des céramiques perses.
Les souverains chinois les plus puissants furent ceux de la dynastie des Ming (1368 à 1644). La fabrique impériale fut transportée à Ching-te-Chen, près de Nankin, et on y élabora les céramiques les plus luxueuses qui donneraient à la porcelaine chinoise une renommée inégalable. Alors apparurent le blanc très Pur, dit blanc de Chine, le bleu cobalt, le « grain de riz », les fonds jaunes et turquoises, les porcelaines ajourées à contre jour et les pièces décorées avec les couleurs les plus variées. Une grande partie de cette production fut destinée à l’exportation, surtout en Europe, où elle atteignit des prix très élevés.
Les Hollandais firent d’Amsterdam le marché central de la porcelaine chinoise. Au moment de la chute des Ming, le centre qui élaborait les porcelaines de Ching-te-Chen fut détruit et ne fut reconstruit qu’avec le règne de Kang-hsi, de la dynastie postérieure mandchoue Tsing (1662 à 1722), pendant le règne de laquelle on produisit et on exporta les meilleures porcelaines « flambé » produites en Chine. On obtient le faïence « flambé » avec des rouges sang de bœuf, en utilisant- en réduction – des oxydes de cuivre; les registres du four se ferment pour obliger les gaz à circuler très lentement et pour qu’ils puissent être absorbés par les émaux de couleur.
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Un dernier mot
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