La céramique industrielle

La céramique industrielle

La céramique industrielle

Dans d’autres articles, nous avons vu les deux aspects les plus communs de la céramique: l’aspect utilitaire des vases et des récipients de toutes les tailles et de toutes les formes, et pour tous les usages, et l’aspect luxueux de la céramique artistique. Toutes deux sont les manifestations les plus belles et les plus intéressantes de la céramique sous son aspect culturel.

Mais il reste un autre aspect, non moins important du point de vue de l’utilité pratique, qui est celui de la céramique industrielle.

En effet, la céramique industrielle fournit une grande partie des matériaux utilisés dans la construction, la décoration et la finition des maisons, ainsi que les réfractaires utilisés dans de nombreuses industries métallurgiques, isolants pour l’industrie électrique, composants électroniques, couvertures d’ogives en balistique et en aéronautique, etc. Dans la Bible, on peut lire ce verset: (Allons, fabriquons des briques et cuisons les au feu), (Genèse, XI, 3). Ainsi la tour de Babel fut-elle construite avec des briques, de la même façon que les temples, les palais et les murailles des anciens peuples de Mésopotamie. Les Egyptiens et les Grecs préférèrent la pierre pour leurs temples, mais c’est avec des briques qu’ils construisirent les maisons de leurs villages. Les Romains en fabriquèrent en quantités énormes et introduisirent leur usage dans d’autres pays d’Europe: ils construisaient leurs édifices et leurs palais avec des briques et ils recouvraient les murs avec du stuc ou des plaques de marbre. En Espagne, les arabes et les mudéjares surtout, employèrent les briques en quantité, même pour construire des ponts, comme celui d’Arévalo, et des forteresses comme les châteaux d’Arévalo, de Coca et de Medina del Campo.

Les premières briques étaient en glaise et cuites au soleil, c’est-à-dire ce qu’on appelle briques en bauges cuites au soleil. Ces briques ont été utilisées dans les pays ensoleillés et secs, mais sont pratiquement inconnues dans les pays pluvieux, car elles n’ont pas la cohésion nécessaire pour résister à une humidité intense. L’homme de la période néolithique n’apprit à cuire les briques que très longtemps après avoir su le faire pour les poteries. Ils les empilaient, allumaient du feu autour, les chauffant le plus possible, puis ils couvraient la pile avec du sable pour qu’elles refroidissent lentement.

Les fours circulaires fermés mettent 5 à 7 jours à mûrir (mot employé pour la cuisson des briques) et à refroidir, et sont remplacés par des fours à tunnel dans lesquels le processus dure entre un jour et demi et quatre jours. La brique de bonne qualité remplace avantageusement la pierre, même si celle-ci ne fait pas défaut.

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Un dernier mot

A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre la céramique. Pour plus d’articles sur la céramique ou sur d’autres thèmes scientifiques, veuillez consulter la page d’accueil.