Dans le langage courant, le mot « charbon » désigne, non seulement un morceau de houille, d’anthracite, de certain lignite et parfois de tourbe, « charbons naturels », mais encore le coke et les boulets, « charbons artificiels », ils contiennent tous matières volatiles et carbone en proportion variable. Mettez-y le feu, les premières s’enflamment instantanément ; le carbone, lui, réagit plus lentement. Parlons tout d’abord des charbons naturels :
On reconnaît facilement l’âge d’un charbon : plus il est riche en carbone, plus il est ancien, tel l’anthracite, qui en contient de 90 à 95 %. Il s’enflamme donc assez difficilement, mais, quand il brûle, il dégage beaucoup de chaleur, et de façon continue.
Beaucoup de gens se contentent de houille dont la teneur en carbone varie de 70 à 90 %. Moins onéreuse que l’anthracite, s’enflammant plus rapidement que lui, puisque les matières volatiles y sont plus abondantes, elle chauffe aussi beaucoup moins bien.
Brûlée dans de vastes usines, la houille a fourni pendant un siècle et demi le fameux « gaz de ville » qui a alimenté d’abord l’éclairage, puis les cuisinières et les appareils de chauffage de vos parents, grands-parents ou aïeux citadins.
Relativement « jeune », puisque formé à l’ère secondaire et à l’ère tertiaire, exploité à ciel ouvert, le lignite est fibreux ; vous le reconnaîtrez facilement : il est aussi moins dense, moins noir, d’un grain moins serré que les précédents charbons. Son pourcentage en carbone descend au-dessous de 50 % ; il chauffe donc moins bien que la houille ; on le trouve surtout en Union soviétique et en Allemagne.
certains marais plus ou moins asséchés, la dose de carbone y est si réduite qu’elle fume en brûlant, et laisse une énorme masse de cendres dans le foyer.
Une partie fort pauvre de l’Irlande est constituée d’immenses tourbières. Les paysans viennent s’y approvisionner, découpent des morceaux de cette terre à charbon, le transportent à dos d’âne dans des paniers jusque devant leurs fermes : avec elle, ils se chaufferont tout l’hiver.
Mais, exploitée industriellement en carrière, découpée en briquettes chargées sur des charrettes tirées par des ânes (les routes ne sont pas tracées dans les tourbières), la tourbe est ensuite déposée en tas aux axes des grands carrefours routiers. Là, elle est ramassée pour être envoyée comme carburant aux usines thermoélectriques.
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre l’energie nature et ses secrets. Pour plus d’articles sur l’energie ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.