Vous êtes dans une gare, vous attendez le train, et sur le quai s’avance, manœuvrée par un seul homme, une plate-forme chargée de bagages. A peine si l’on discerne le moteur de ce véhicule qui s’arrête, démarre, en douceur, sans grincement ni ronronnement – ni mêmes de gaz d’échappement puisqu’il ne brûle ni essence ni gasoil.
Ce moteur est électrique. il puise son énergie dans des batteries d’accumulateurs. Pourquoi ne pas fabriquer toutes les voitures sur ce modèle ? dira-t-on, il en existe déjà, mais leur vitesse maximale n’excède pas 60 kilomètre-heure. Elles ne peuvent transporter que deux passagers, tant leurs batteries d’accumulateurs sont encombrantes. D’autre part, les recharger demande environ huit heures, et leur poids considérable – 300 kilogrammes environ – rend l’échange standard impossible, pour l’instant. Un projet européen est cependant à l’étude.
Certains autobus dits « bi-mode » marchent cependant déjà à l’énergie électrique : durant une partie du trajet, ils s’alimentent à la manière des trolleybus sur des lignes électrifiées tendues au-dessus de la voie qu’ils parcourent ; ils rechargent ainsi leur batterie tout en roulant, ce qui leur permet de retrouver leur autonomie lorsqu’ils quittent ces lignes. Ces autobus, qui transportent quatre-vingts personnes environ, atteignent 60 kilomètre-heure, mais en ville leur vitesse ne dépasse guère 30 kilomètre-heure, ce qui est peu.
L’usage des véhicules à traction électrique est pourtant voué à un grand avenir, car il supprimera une grande partie de la pollution, un des soucis majeurs des écologistes et de la population – surtout urbaine. Mais il ne pourra se développer que lorsqu’on sera parvenu à fabriquer des batteries d’accumulateurs à la fois puissantes et peu encombrantes.
Quant aux locomotives électriques qui remplacent un peu partout les vieilles locomotives à vapeur, elles ne sont pas plus autonomes que les trolleybus : elles puisent le courant qui les tracte par les « caténaires » et le recueille grâce aux « pantographes » fixés à leur toit.
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre l’energie nature et ses secrets. Pour plus d’articles sur l’energie ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.