Dans certains pays d’Europe, la sidérurgie et les centrales thermiques utilisent plus des deux tiers du charbon disponible. Le reste sert à alimenter la petite industrie (petites forges, ateliers aux activités plus ou moins artisanales : mécanique, emboutissage, etc.), ainsi que les foyers dits « domestiques ».
Mais n’importe quel charbon ne peut pas servir à n’importe quel usage :
Pour entretenir les chauffages individuels ou les chaudières collectives, le meilleur charbon est l’anthracite importé de Russie, qui brûle avec une grande régularité.
Pour alimenter les usines sidérurgiques, on emploie le coke, nous l’avons vu.
Enfin, pour produire de l’électricité dans les centrales thermoélectriques, les charbons les plus avantageux sont les flambants, qui brûlent, comme on l’imagine facilement d’après leur nom, avec de longues flammes. Ils viennent de Pologne, d’Afrique du Sud et d’Australie. Depuis 1973, conséquence peut être de la fameuse « crise de l’énergie », la production mondiale de charbon augmente légèrement.
La plupart des gisements des États- Unis, de l’Union soviétique et de la Chine sont exploitables à ciel ouvert, et leur rendement est de trois à dix fois supérieur à celui des mines souterraines de la vieille Europe, par exemple ; les conditions de travail y sont moins pénibles aussi.
On peut s’étonner : la production mondiale de charbon ne fournit que le quart des besoins énergétiques actuels de la planète. Les réserves en sont pourtant considérables : 8 000 milliards de tonnes, quatre ou cinq fois celles du pétrole. Nous en avons pour deux cents ans encore, pour mille -ans peut-être. Mais les conditions d’extraction ne sont pas toujours faciles, et plus on s’enfonce sous terre, plus le prix d’exploitation augmente. Mieux vaut dans certains cas l’importer que l’extraire à tout prix chez soi.
Ajoutons que la combustion du charbon ne s’accomplit pas sans danger pour notre environnement, et nos poumons, puisqu’elle dégage sans discontinuer poussières et gaz toxiques dans l’atmosphère, sans compter la grande quantité de cendres qui restent après combustion dans les foyers. Actuellement, on pallie ces inconvénients en réalisant cette combustion dans des réacteurs à « lit fluidisé », procédé anglais à l’origine qui s’est ensuite développé aux États- Unis.
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre l’energie nature et ses secrets. Pour plus d’articles sur l’energie ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.