Le Pic Epeiche

Le male du Pic Epeiche
Bref contexte
Le Pic Epeiche est connue en ornithologie sous le nom:Dendrocopos Major. Et elle appartient à l’ordre des Piciformes. Cette étude couvre toutes les parties nécessaires de l’ornithologie afin de connaître tous les détails de l’oiseau.
Apparence et comportement
Long : 20-22 cm ; aile pliée : 134-150 mm ; env : 43 cm ; queue : 85-96 mm ; bec : 30 mm. Poids : 70-105 g.
Mâle: front brun jaunâtre ; nuque rouge ; dessus de la tête, dos, ailes et queue noir à reflets verdâtres ou bleutés ; joues et tour de l’œil blancs ; tache blanche sur le cou, et des épaules au milieu de l’aile ; rémiges striées de blanc et de noir ; rectrices externes blanches avec taches noires régulières ; dessous blanchâtre teinté de brunâtre devenant rouge au ventre et aux sous-caudales ; bec et pattes noirs ; œil rouge à brun.
Femelle : comme le mâle, mais sans tache rouge à la nuque.
Le passage du pic épeiche est comme un feu d’artifice, un festival de couleurs et de contrastes dominés par les éclairs blancs et noirs des ailes. D’un bond l’oiseau est venu se plaquer contre le tronc, laissant maintenant admirer à loisir sa nuque et son ventre rouge vif, tranchant sur le noir du cou et le blanc mêlé de brun du dessous.
Solidement agrippé à l’écorce, il prend appui sur sa queue raide, le corps légèrement incliné vers l’arrière. Fureteur infatigable, il se déplace par petits sauts répétés le long de l’arbre qu’il a tôt fait d’escalader. L’ascension terminée, il s’élance d’un vol ondulant vers un autre tronc et recommence son manége. Paré d’une livrée pour le moins bigarrée, le pic épeiche ne cherche pas à se camoufler ; il serait même plutôt confiant. C’est un oiseau vif, robuste et qui, sous le couvert végétal oŭ il évolue quotidiennement, a en fait très peu d’ennemis. Les arbres sont bien sŭr déterminants dans sa vie, qu’il s’agisse d’un bois de bouleaux, d’essences mélangées ou de conifères ; les parcs et les espaces boisés des villes retiennent aussi son attention.

La femelle du Pic Epeiche
C’est par des « kik…kik… » Ou des « gig…gig… » que l’oiseau marque sa présence, ces cris sonores et métalliques pouvant être enchaînés en série. Comme il occupe les lieux toute l’année, le pic épeiche est donc tenu d’en informer les voisins, intrus potentiels que son humeur acariâtre ne supporte guère. En février, et jusqu’à mai, l’activité vocale bat son plein, coupée exécute en martelant un tronc à coups de bec rapides.
Échantillons de la voix de l'oiseau
L'alimentation
Tant que dure le jour, le pic épeiche est en chasse, inspectant branches et troncs avec une précision méthodique. Des multiples fissures et anfractuosités de l’écorce, il sait extirper à merveille larves, œufs et insectes qu’il gobe d’un seul coup.
Le règne végétal lui apporte aussi un appoint non négligeable, surtout en hiver. Les graines de conifères, les glands et les noisettes particulièrement appréciés sont coincés dans une fissure et décortiqués avec une adresse remarquable.
Reproduction
Dès janvier, les mâles qui ont passé l’hiver sur leur domaine retrouvent leur caractère intransigeant, même à l’égard des femelles qu’ils ignoreraient jusqu’alors. Celles-ci ne sont d’ailleurs pas de meilleure humeur et repoussent tout congénère avec une égale ardeur. C’est l’époque des poursuites et des prises en chasses, voire des duels sans merci. Dénuées de romantismes, les amours du pic épeiche sont en effet des plus mouvementées, violentes même : les coups de bec ne sont pas exclus des premières approches. Pourtant il faut bien se reproduire et les deux partenaires finissent peu à peu se supporter puis par s’habituer l’un à l’autre. C’est la construction du nid qui les rapproche définitivement, elle monopolise d’ailleurs une grande part de leur énergie.

Les œufs du Pic Epeiche
Quand il n’occupe pas une cavité existante, couple entreprend dès fin mars la construction d’une nouvelle demeure, le mâle étant chargé de l’essentiel des travaux. Dans les bois tendres comme les bouleau, ou dans les arbres malades ou morts, entre 3 et 10 mètres du sol, l’oiseau ouvre d’abord une galerie horizontal de 40 à 50 mm de diamètre, puis descend dans le cœur de l’arbre pendant 25 cm environ et élargit une chambre de ponte de 150 mm de diamètre. Les copeaux sont évacués à mesure et tombent au pied de l’arbre, l’ensemble de la construction nécessitant de 10 à 21 jours d’efforts.
En mai, ou parfois dès fin avril, la femelle dépose ses 4 à 6 œufs. Fond blanc brillant. Moyennes : 19 x 26 mm ; poids : 5 g. le mâle assure l’essentiel de l’incubation qui se prolonge une douzaine de jours. Les deux adultes nourrissent les jeunes qui quittent le nid 3 semaines après l’éclosion puis restent en compagnie des parents pendant une quinzaine de jours. Ensuite ils ont chassés hors du territoire natal par leurs aînés qui se séparent alors pour reprendre leur vie solitaire.
Migration
Si les pics épeiches adultes sont sédentaires et restent attachés à leur canton malgré la neige et le froid, les jeunes oiseaux du nord de l’Europe se dirigent certaines années vers le sud-ouest. Sans doute poussés par la faim, ils apparaissent alors en grand nombre dans le nord de la France et en Allemagne.
Distribution
A l’exception de l’Irlande et du nord de la Scandinavie, le pic épeiche, dont on connaît de multiples sous-espèces, se reproduit dans toute l’Europe, en Afrique du nord et en Turquie, l’aire de répartition se prolongeant en Asie jusqu’en Sibérie et au japon.
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Un dernier mot
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre le monde des oiseaux. Pour plus d’articles sur les oiseaux en particulier ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.