L’eau et les perspectives d’avenir

L’eau et les perspectives d’avenir

L’eau et les perspectives d'avenir

Alors que la demande d’eau s’amplifie, nos sources traditionnelles d’approvisionnement ont tendance à se réduire. Il devient donc nécessaire de chercher et d’exploiter d’autres ressources en eau, auxquelles on ne prêtait guère d’attention auparavant, parce qu’elles étaient trop coûteuses ou trop difficiles à atteindre.

Un domaine auquel on songe immédiatement est la plus grande masse d’eau de la planète : les océans. Le dessalement, ou enlèvement du sel de l’eau de mer pour en faire de l’eau douce, est déjà pratiqué dans certaines régions du monde où l’eau douce naturelle est rare. Il s’obtient par le chauffage et l’évaporation de l’eau de mer : le sel ne s’évapore pas, et la vapeur refroidie et condensée devient de l’eau douce.

Mais ce chauffage et ce refroidissement requièrent de grandes quantités d’énergie, qui peuvent provenir du soleil, du pétrole ou du gaz naturel. Au Moyen-Orient, où le pétrole est abondant et peu coûteux, il a déjà été employé pour la production d’eau douce. Mais ailleurs dans le monde, il est beaucoup trop cher pour servir à cet usage. Une solution serait d’établir les usines de dessalement près des centrales nucléaires, car celles-ci rejettent beaucoup de chaleur, qu’on pourrait employer utilement pour la production d’eau douce.

Le déclenchement de la pluie a toujours été considéré comme une entreprise plutôt hasardeuse. Mais en Australie, l’usage a pris une allure plus scientifique, par « l’ensemencement » des nuages. Il consiste à faire répandre par un avion des cristaux d’iodure d’argent sur des nuages qui se trouvent à la température voulue. Ces cristaux sont en quelque sorte des « semences » qui font « croître » et s’alourdir les gouttelettes d’eau des nuages, jusqu’à ce qu’elles tombent en pluie. Il est ainsi possible de faire produire de la pluie par les nuages aux moments où elle est la plus nécessaire, et souvent en quantité double ou triple de celle qui tombe naturellement.

Une idée non encore exploitée est la prise et le remorquage des icebergs, pour les amener vers les régions qui ont besoin d’eau. Les icebergs sont d’énormes masses de neige d’eau douce comprimée et congelée, qui proviennent des calottes glaciaires des pôles. Ils pourraient être remorqués par des navires vers des régions plus chaudes du monde. Même si la moitié d’un iceberg géant fondait en cours de route, il resterait encore assez de glace pour approvisionner en eau douce pendant des mois une ville d’un million d’habitants.

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Un dernier mot

A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre l’eau. Pour plus d’articles sur cl’eau ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.