Tout être vivant est influencé par son environnement. Imaginez un arbre dans une forêt. Ses feuilles touchent celles des autres arbres autour de lui et forment une frondaison verte au-dessus du sol. Dessous. Il fait frais et humide. Les feuilles qui tombent pourrissent et enrichissent le sol clans lequel plongent les racines. La forêt, La terre fraiche, le soleil, la pluie et le vent constituent l’environnement de l’arbre, des animaux et des plantes s’installent clans l’arbre et s’y abritent.
Votre environnement comprend la maison, la faille, l’école, le temps qu’il fait, ce que vous voyez de votre fenêtre, le bruit de la circulation, celui de la radio et de la télévision. L’environnement humain (ou milieu, est plus étendu qu’on ne le pense. Des voitures, des trains, des bateaux ou des avions peuvent nous transporter où nous voulons. Les programmes de radio et de télévision couvrent le monde entier. Nous pouvons donc dire que toute la terre constitue l’environnement humain.
La population mondiale est si nombreuse et croît si rapidement qu’elle risque de changer et de détruire l’environnement dont dépend sa survie. La terre ne peut longtemps supporter les changements que nous apportons au milieu environnant. Si un ou deux arbres sont abattus, de nouvel- les graines prendront vite leur place. Mais si, comme dans certaines parties de l’Amérique du Sud, des forêts entières sont dévastées pour faire des routes ou créer des champs, le sol qui se trouvait retenu par les racines des arbres, disparaît par érosion, ne laissant que la roche nue où rien ne peut plus pousser.
Dans notre environnement, les matériaux que nous extrayons de la terre ne sont pas partagés également entre tous. Un tiers seulement de la population mondiale vit dans les régions riches et industrialisées, mais utilise la plupart des ressources terrestres. Alors que les peuples d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud meurent de faim, la plupart des habitants des pays riches mangent trop. Beaucoup d’entre eux sont obligés de suivre des régimes ou de faire des exercices afin de maigrir.
Tous les humains ont besoin de nourriture, de vêtements et d’abri; ce sont, avec l’eau et l’air, les besoins fondamentaux de la vie. Nous pourrions survivre avec ces seules choses, ce que font certaines populations.
Il est difficile d’imaginer la vie dans un désert et pourtant des plantes, des animaux et des humains qui se sont adaptés à toutes sortes d’environnements hostiles y vivent. Le désert du Kalahari, en Afrique du Sud ne reçoit aucune pluie pendant cinq mois de l’année et les puits s’assèchent. Les Bochimans qui vivent doivent déterrer les racines des plantes qui ont stocké de l’eau afin de pouvoir boire. Il existe des déserts froids ou il est aussi très difficile de vivre. Sur la côte nord du Canada, au Groenland et en Sibérie, il’y a de la neige pendant neuf mois de l’année.
Les Esquimaux qui y vivent entourés de glace et de neige doivent exploiter toutes les ressources de cet environnement hostile: ils chassent les phoques et les ours blancs pour se nourrir, ils en utilisent la peau pour leurs vêtements et la graisse comme combustible. Il n’y a pas d’arbres, pendant la courte saison d’été ils ramassent donc des bois flottants avec lesquels ils fabriquent traîneaux et kayaks. L’hiver, le seul matériau de construction possible est la neige et, bien qu’elle soit glacée, les igloos qu’ils construisent avec retiennent l’air chaud à l’intérieur.
Les nomades sont des peuples qui suivent leurs troupeaux lorsque ceux-ci migrent à la recherche de nourriture. Ils abattent quelques-uns de ces animaux pour se nourrir, mais protègent le reste du troupeau et veillent à ne pas épuiser les pâturages. C’est ainsi que vivent les bédouins d’Afrique du Nord.
Dans l’extrême nord de l’Europe, les Lapons vivent dans une région froide et désolée en élevant des troupeaux de rennes. Comme les Esquimaux, ils se servent des animaux qu’ils tuent pour se nourrir, s’habiller, se chauffer, etc. Avec leurs os, ils font des outils. Ils se déplacent sans cesse et leurs campements ne laissent que peu de traces. Les Bochimans, les Esquimaux, les Lapons et les peuples nomades ne détruisent pas leur environnement : ils le préservent soigneusement. Le nôtre au contraire est en danger car nous n’y faisons pas assez attention.
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre le monde de l’énergie. Pour plus d’articles sur l’énergie ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.