L’étourneau Sansonnet

L'étourneau Sansonnet

Le male de L’étourneau Sansonnet

Le male de L’étourneau Sansonnet

Bref contexte

L’étourneau Sansonnet est un oiseau connue en ornithologie sous le nom: Sturnus Vulgaris. Et l’oiseau appartient à la famille des Sturnidae qui appartient elle aussi a l’ordre des Pisseriformes. Cette étude couvre toutes les parties nécessaires de l’ornithologie afin de connaître tous les détails de cette famille.

Apparence et comportement

Long : 18 cm ; aile pliée : 120-136 mm ; env : 37 cm ; queue : 66 mm ; bec : 26 mm. Poids : 78 g.

Adultes en été : entièrement noirâtres avec des reflets verts luisant sur la tête, la gorge et le dessus du dos ; reflets pourpres à violacés sur la poitrine. A l’automne et en hiver, plumes des joues et du dessous tachées de blanc à la pointe, en formant alors des rayures verticales ; plumes du dessus à pointes brun roussâtre ; bec jaune virant au brun gris en automne ; œil noir ; pattes brunes.

En ville, comme à la campagne, l’étourneau ne se soucie guère de passer inaperçu. A première vue, on peut le confondre avec le merle dont il partage la livrée noire rehaussée par le bec jaune citron. Pourtant, la queue est ici bien plus courte, la gorge légèrement hérissée et, à courte distance, le plumage s’éclaire de multiples reflets huileux, le dessous étant ponctué de petites taches blanches, surtout en automne.

La femelle de l’étourneau Sansonnet

La femelle de l’étourneau Sansonnet

Mais plus encore, que la silhouette ou l’habit, ce sont l’allure et le comportement qui distinguent le mieux l’étourneau sansonnet. Vif, débrouillard, toujours pressé par quelque affaire capitale, il se déplace sur le sol en marchant, s’envole sans crier gare et surtout ne connaît pas la solitude.

Toujours en groupes parfois immenses, l’étourneau se plait en compagnie, que ce soit pour s’alimenter lors des déplacements annuels ou même pour nicher lorsque les lieux s’y pretent. Cet instinct hautement grégaire est encore renforcé par la nuit qui voit certains « dortoirs » rassembler chaque soir d’innombrables individus.

Échantillons de la voix de l’étourneau Sansonnet

De plus l’étourneau est un oiseau très vigoureux, s’adaptant à toutes les situations et à des milieux très différents, sachant tirer parti de tout et, de surcroît, assez familier et réaliste pour s’accommoder de l’urbanisation.

C’est un bavard que le printemps rend plus loquace encore et qui s’exprime par des « tchèrrr-tchèrrr-tchèrrr » grincés et plus ou moins prolongés. Quant qu chant proprement dit, c’est un mélange de strophes disparates oŭ se côtoient pêle-mêle coupe de sifflets, interjections et longues tirades ; sans oublier les nombreuses imitations plus ou moins réussies venant se greffer sur l’ensemble. Désirant les femelles, l’étourneau se poste alors sur un perchoir bien en évidence, et, tandis qu’il débite son message, secoue ostensiblement ses ailes en cadence.

Mises à part les régions torrides ou glacées, les hautes montagnes ou les forets denses, il n’existe pas de contrée qui n’ait été conquise par cette espèce. Habitant les landes et les tourbière nordiques, l’oiseau est représenté aussi dans les parcs des grandes villes comme dans les vergers ou sur les cotes maritimes. Si les champs, les pelouses ou les prairies lui assurent sa subsistance, il ne craint pas non plus de s’aventurer et de l’emplanter en territoire inconnu, la conquête des Etats-Unis en moins de 60 ans par une souche d’une centaine d’individus lâchés en 1890 à New York étant, à ce titre, le meilleur exemple.

L'alimentation

Souple et peu regardant en ce qui concerne le milieu, l’étourneau n’est pas plus difficile quand il s’agit de sa nourriture, la quantité plutôt que la qualité étant le facteur déterminant. Les insectes, leurs larves, les petits mollusques et les vers assurent une part importante du régime de printemps et d’été de l’espèce ; en automne, les baies, les fruits et les graines sont consommés à grande échelle, l’arrivée de milliers et même de millions de migrateurs malmenant très sérieusement vignes et oliveraies.

Les œufs de l'étourneau Sansonnet

Les œufs de l’étourneau Sansonnet

Reproduction

En février déjà retentissent les premiers chant territoriaux, et dans les premiers jours d’avril commence la formation des couples. Plus bavard que jamais, le mâle fait alors visiter aux femelles de passage, la ou les cavités qu’il a préalablement nettoyées. Qu’un nid soit retenu par une belle et l’union entre les deux époux est scellée, l’un et l’autre s’occupant alors de l’aménagement de leur demeure qu’ils garnissent de paille, de radicelles et d’herbes sèches, puis de plumes en fin d’ouvrage.

C’est dans les cavités de toute sortes que l’étourneau cache sa progéniture. Utilisant souvent les anciens nids de pics, il adopte volontiers les nichoirs artificiels, les fissures de roches, les vieux murs de pierres, et peut aussi sur certaines îles s’établir à terre dans les terriers de garennes. En somme, la loge doit être assez spacieuse, d’accès et d’entrée difficiles aux prédateurs, la hauteur et le diamètre du trou étant déterminants.

La ponte se déroule dans la seconde semaine d’avril. Elle se compose habituellement de 5 ou 6 œufs. Fond bleu vert délavé. Moyennes : 21 x29 ; poids : 7 g. les deux adultes se partagent à tour de rôle les charges de l’incubation ; l’éclosion se produisant 12 à 14 jours plus tard. Ensuite ils ravitaillent ensemble les poussins qui, couvés par la mère pendant les 3 premières jours de leur existence, sont de plus en plus voraces et insatiables. Les aller et retours des parents se succèdent donc à un rythme époustouflant qui ne vient pourtant pas à bout de l’appétit des jeunes. Ceux-ci se manifestent par un murmure permanent et peu discret que l’arrivée des nourriciers aux becs chargés de vers et de gros insectes fait brusquement éclater à pleine puissance. Bientôt d’ailleurs, pressés de recevoir leur pitance, ils ne tardent pas à se présenter « à la fenêtre » pour prendre le déjeuner tant attendu.

Environ trois semaines après l’éclosion ils quittent le nid qui n’est plus qu’un cloaque, pour gagner les places riches en nourriture oŭ ils acquièrent leur indépendance après les quelques derniers jours de vie familiale. Puis, arborant une livrée brun terne très différente de celle de leurs aînés, les jeunes se regroupent en bandes compactes et tapageuses qui ne se quittent pratiquement pas, passant la nuit dans le même dortoir, se nourrissant et volant ensemble.

Quant aux adultes, ils se remettent à l’ouvrage et préparent la deuxième ponte observée pendant la seconde quinzaine de mai et en juin ; l’envol de cette seconde vague de jeune se produit généralement en juillet.

Migration

Si les adultes ne quittent leurs régions que contraints et forcés par les rigueurs hivernales et la disette, les jeunes se montrent nettement plus entreprenants, surtout quand ils sont originaires de contrées septentrionales.

La France notamment reçoit un grand nombre d’oiseau venu d’Europe du Nord et se dirigeant vers l’Espagne et l’Afrique du Nord.

Comme il est de règle chez cette espèce, les étourneaux migrent en masse, formant parfois de véritables essaims, les plus grandes concentrations étant observées entre mi-septembre et fin novembre. Ils se déplacent alors selon des axes migratoire traditionnels, chaque population pouvant avoir une zone d’hivernage bien précise.

Les passages de retour se produisent en février et mars.

Distribution

L’aire de répartition de l’étourneau sansonnet couvre toute l’Europe, de l’Islande à l’Oural et des Pyrénées au cap Nord. L’espèce est absente de la péninsule ibérique et de la Grèce, mais niche en Turquie, aux Indes et jusqu’en Sibérie. En outre, l’étourneau a été introduit aux Etats-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande oŭ il a rapidement proliféré.

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Un dernier mot

A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre le monde des oiseaux. Pour plus d’articles sur les oiseaux en particulier ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.