L’homme et ses déplacements

L’homme et ses déplacements

L'homme et ses déplacements

Le nombre des habitants de la Terre s’accroît très rapidement : 250 bébés naissent chaque minute. Depuis 1900, la population mondiale a doublé. Or, villes et villages ne peuvent héberger et nourrir tout ce monde. La nourriture doit être transportée aux endroits où les gens se rassemblent. et des villes nouvelles doivent être aménagées. Les premiers hommes étaient des chasseurs, qui suivaient les troupeaux d’animaux sauvages. Ils devaient vivre dans des campements temporaires. en fonction des déplacements des animaux. Ce n’est que dans certaines régions, où la nourriture était abondante, que l’homme pouvait s’installer de manière fixe.

L’homme inventa alors des outils qui lui permirent de cultiver le sol : les campements fixes devinrent des villages. Chaque village produisait la nourriture et les outils dont ses habitants avaient besoin : il était autarcique. Peu à peu, le besoin de produits diversifiés se fit sentir et les villages échangèrent entre eux les matériaux dont ils pouvaient disposer et le savoir-faire de certains de leurs habitants.

Progressivement, ces échanges se centralisèrent dans des villages, généralement établis au croisement des chemins. Certains d’entre eux donnèrent naissance à des villes. Peu à peu, les différentes communautés commencèrent à échanger leurs productions. Ainsi, esclaves et objets manufacturés furent expédiés de toutes les parties du monde connu vers l’Italie pendant la domination romaine.

Le type de transport utilisé dépendait évidemment de la nature des objets ou produits expédiés au marché. La viande fraîche, les légumes et les poissons devaient arriver le plus vite possible à destination. Les ballots de tissus et les poteries pouvaient faire l’objet d’un mode de transport plus lent, donc meilleur marché. II faut beaucoup d’énergie pour transporter rapidement quelque chose. Un paquet peut atteindre l’autre bout de la terre en quelques jours, s’il est envoyé par avion. Si nous voulons que son transport coûte moins cher, on peut l’envoyer par mer, mais cela prendra plusieurs semaines.

L’homme est conçu pour pouvoir se déplacer à peu de frais, donc avec un rendement moyen, en marchant. Nos muscles et notre corps nous permettent de parcourir de longues distances sans trop de difficultés. La nature nous a également donné la possibilité d’aller plus vite, en courant. Mais, lorsque nous courons, notre corps consomme beaucoup plus d’énergie. Or, il produit cette énergie bien qu’ayant un apport d’oxygène insuffisant. Nous sommes donc obligés, après avoir couru, de respirer rapidement et profondément afin de récupérer de l’oxygène et d’évacuer de la chaleur.

L’homme a tenté de faire mieux que la nature en inventant des manières de voyager plus rapides, mais qui consomment du combustible. Pour chaque mode de transport, il existe une vitesse à laquelle est fait le meilleur usage du combustible : elle est appelée vitesse de croisière. Un moteur est économique à l’emploi quand il permet de parcourir un grand nombre de kilomètres avec un seul litre de carburant.

La meilleure forme de transport est peut-être la bicyclette. Car, en pédalant, nous n’utilisons guère plus d’énergie qu’en marchant, mais nous allons aussi vite qu’en courant.

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