Depuis la plus haute Antiquité l’homme s’est acharné à améliorer le espèces animales et végétales qui lui sont utiles ou agréables à contempler Avec les animaux, cela n’a jamais pu aller plus loin que la création de nouvelles races adaptées à ses besoins. On a sélectionné au cours des temps des races de poules bonnes pondeuses, des vaches laitières dont le lait a une qualité et une abondance remarquables. Ces lévriers au corps élancé et taillé pour la cour étaient soigneusement élevés depuis de centaines d’années en Orient, quand les Croisés en rapportèrent en Europe La sélection a continué, et ils sont devenus de merveilleux coureurs, vedettes des cynodromes
Avec les végétaux, il est possible de créer des espèces. En fait, ces nouvelles espèces ne sont que des mélanges d’espèces existantes, et, comme telles, elles sont stériles. Cependant, comme les végétaux peuvent aussi se reproduire par bouturage, s’il n’y a pas de graines, cela n’est pas grave.
La clémentine est ainsi le résultat du croisement entre une orange et une mandarine.
Il y a aussi une autre façon de faire apparaître une nouvelle espèce végétale. On peut, par des moyens chimiques, doubler, tripler, quadrupler le programme de chaque cellule. On obtient alors des plantes plus importantes avec des fruits beaucoup plus gros. Les oranges « navel » que vous consommez ont ainsi un quadruple programme ; grosses et juteuses, elles sont les descendantes de petites oranges ridicules, grosses comme des abricots ! Et nous ne nous plaignons pas qu’elles n’aient que de très rares pépins, mal formés.
Il existe un cas célèbre et amusant, où l’on a réussi à créer une véritable nouvelle espèce végétale, à partir de deux autres, une espèce capable de se reproduire normalement par des graines parfaitement fertiles. Un agronome, en utilisant toutes les recettes connues de la science dans ce domaine, a réussi à obtenir une plante fertile en croisant un chou et un radis. La plante luxuriante fleurit, donne des graines, et sa descendance lui ressemble. On l’a appelée Raphanae brassica, c’est-à-dire le Radis-chou. Mais hélas, contrairement aux espoirs de son créateur, elle a les racines maigriottes du chou, et les petites feuilles du radis !
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre La nature et ses secrets. Pour plus d’articles sur la Nature ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.