L’homme provient-t-il d’une seule cellule ?
Nous admettons volontiers que chacun de nous fut un bébé et auparavant un fœtus, dont les organes se développèrent dans l’utérus maternel. Mais comment concevoir que ce fœtus soit né d’une seule cellule femelle, fécondée par une cellule mâle, et mère de toutes les autres ?
L’extraordinaire ne réside pas dans la multiplication. Après tour, -une cellule est un petit être vivant, et c’est le propre de tout être vivant de se reproduire. La spécialisation des cellules constitue, en revanche, un fait très étonnant. Au début, elles sont toutes les mêmes. Bientôt, apparaissent des différences qui iront en s’accentuant : certaines cellules auront pour descendants les « neurones » dont naîtra le système nerveux ; d’autres donneront naissance aux bâtonnets de notre œil ; d’autres aux globules de notre sang…
Des mécanismes qui se bloquent
L’explication de ce phénomène très remarquable, nous l’avons déjà donnée en indiquant que toute cellule de notre corps contient la totalité de notre programme. Initialement chacune des cellules dont nous sommes formés aurait eu la possibilité de devenir l’une ou l’autre. Si elle est devenue spécialisée, ce n’est pas par acquisition de facultés nouvelles, mais par blocage des mécanismes qui lui auraient permis d’autres destins.
A l’heure actuelle, les biologistes n’ont pas encore compris tous les détails de ces processus de blocage. Ils présument toutefois que les facteurs d’environnement doivent jouer un grand rôle : le comportement d’une cellule parait recommandé par celui des cellules voisines.
La forme des organes doit traduire La tendance manifestée px des types de cellules à s’assembler d’une certaine manière, justement en raison de cette communication qui existe entre elles.
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Un dernier mot
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