Depuis une trentaine d’années, les progrès accomplis dans le domaine de l’étude des phénomènes de la Vie ont été considérables. Les biologistes, les chimistes, ont fait de merveilleuses découvertes. L’accumulation des expériences, le travail en équipe, l’intelligence et t’astuce des chercheurs, l’amélioration des instruments d’observation ont déjà permis de fantastiques découvertes. On connaît maintenant la substance qui permet à un être vivant de se reproduire, cette substance qui est capable de se fabriquer elle-même, de se répliquer, comme disent les scientifiques. On sait la manipuler, agir sur elle, l’analyser. On peut donc penser qu’un jour, dans un laboratoire, on pourra, à partir de matière minérale, fabriquer un être vivant. Déjà on fabrique des substances organiques très compliquées comme les protéines, ces protéines, élaborées naturellement dans les «chaînes de montage» cellulaires. Les hommes de science «traquent» avec acharnement, dans la nature et en laboratoire, les moindres indices sur les formes et les quantités d’énergie qui ont pu transformer les particules inertes en produits complexes susceptibles de servir à la constitution de la matière vivante.