Quand le Parc national Albert fut augmenté de la plaine des Rwindi-Rutshuru, l’effectif des Lions passa de 250 à 100.
En revanche, les Éléphants envahirent la Réserve, ainsi que les Buffles.
Et cela, peut-être parce qu’on avait interdit les feux de brousse.
Ceux-ci empêchaient les arbres de pousser et la savane courte fournissait en abondance de la nourriture aux Antilopes, Cobs et Topis. Les grands carnivores avaient eux aussi de la viande fraîche à chasser et l’équilibre se maintenait entre les chasseurs, que les spécialistes appellent des prédateurs, et les chassés, les proies.
Les indigènes n’allumant plus de feux de brousse, les arbres purent pousser au détriment de la savane. Les herbivores n’eurent plus assez à manger et s’en allèrent, les carnivores les suivirent. Attirés par les arbres, les éléphants boulimiques se précipitèrent vers la réserve.
Problème ardu pour les responsables du Parc, chasser les éléphants ou attendre ‘qu’un nouvel équilibre s’établisse. Actuellement, les études sont encore en cours.
Dans certaines réserves, on a dû tuer des animaux pour la sauvegarde des autres espèces. Les Cerfs du Parc national Suisse n’ayant plus de chasseurs, de prédateurs, pour limiter leurs effectifs, on doit permettre la chasse de 250 têtes par an au moment de la transhumance vers le lieu d’hivernage.
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre La nature et ses secrets. Pour plus d’articles sur la Nature ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.