Pour quoi Érostrate a détruit le temple d’éphèse?

Pour quoi Érostrate a détruit le temple d’éphèse?

Pour quoi Érostrate a détruit le temple d’éphèse?

Fondée par des Ioniens lors des grandes migrations des Grecs en Asie Mineure vers l’an 1000 avant J.’C., Éphèse devint rapidement florissante grâce à ses activités commerciales. A cette époque, elle fut aussi le centre d’un culte à Artémis, la grande déesse de la Fécondité, honorée depuis des millénaires en Anatolie. (Il ne faut pas la confondre avec l’Artémis grecque classique, l’intrépide vierge chasseresse, sœur d’Apollon.)

Peu avant le milieu du VIe siècle avant J.-C., les habitants entreprirent l’édification d’un temple digne de leur déesse et de leur opulente cité. Ils firent appel aux architectes Théodore de Samos, puis Chersiphon et Metagènes de Crète pour diriger les travaux. Le roi de Lydie, le riche Crésus (561- 541 av. J.-C.), tint à participer à l’embellissement de l’édifice et offrit au temple plusieurs colonnes. Achevé vers 550 av. J.-C., l’édifice (115 x 55 m) comptait alors, selon Pline le Jeune, 127 colonnes de marbre de 19 mètres de haut, dont plus d’un tiers présentaient des reliefs admirables.

En 356 av. J.-C., la nuit même de la naissance d’Alexandre le Grand, d’après une légende, un habitant de la ville en mal de célébrité, Érostrate, mit le feu au temple afin d’immortaliser son nom !

Reconstruit sur le même plan, le nouveau temple reposait sur une plateforme à laquelle on accédait par un large escalier de 14 marches. Les Anciens, enthousiasmés par la splendeur de l’édifice, le classèrent alors parmi les merveilles du monde. Sa richesse et son rayonnement étaient tels qu’il attirait une foule de pélerins venus des quatre coins de l’Hellade et de l’Asie Mineure honorer la déesse.

Au 1er siècle de notre ère, Néron n’hésita pas à s’emparer des prodigieuses richesses qui s’y étaient accumulées.

Pillé par les Goths en 263, le temple d’Artémis fut restauré une fois encore. Mais l’apparition du christianisme le rejeta dans l’ombre. Délaissé, abandonné, il servit de carrière aux bâtisseurs de la basilique Sainte-Sophie à Constantinople…

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