Pourquoi les greffes peuvent-elles être rejetées?

Il s’agit évidemment des greffes d’organes ou de peau transplantées d’un individu à un autre. Il est déjà assez difficile de réussir une greffe entre les différentes parties d’un même organisme; ça prend ou ça ne prend pas! Mais quand il s’agit de greffes entre organismes différents, non seulement il y a les difficultés ordinaires, mais s’y ajoute l’apparition d’anticorps. Les cellules étrangères provoquent la naissance de lignées de lymphocytes qui travaillent activement à fabriquer des anticorps contre tous les antigènes introduits et le greffon est rejeté. A moins qu’on ne neutralise les lymphocytes. C’est ce que l’on fait, non sans grande précaution, car on laisse alors l’organisme sans défense contre les infections. Cette neutralisation ne peut être définitive sans faire courir des dangers perpétuels au porteur de la greffe. Un organisme qui ne fabrique pas d’anticorps est voué à la mort s’il ne vit pas dans des conditions absolues d’aseptie. L’air qu’il respire, la nourriture qu’il ingère, tout ce qu’il peut toucher, doit être sans germe aucun.
Quand la greffe a «pris», on peut progressivement permettre à nouveau la fabrication des lymphocytes. En surveillant attentivement la fabrication éventuelle des anticorps contre le greffon. Ainsi peut-on maintenant obtenir de très bons résultats dans les greffes de reins. On choisit le rein, un peu comme on choisit le sang dans une transfusion sanguine, pour que celui-ci ne soit pas trop différent de l’organisme du receveur, et l’on neutralise les défenses naturelles, car dans le cas d’une greffe, les mécanismes de la Vie peuvent aller contre la Vie elle-même.
Des articles similaires:
D'autres Articles:
Un dernier mot
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre la vie sur Terre. Pour plus d’articles sur la vie et ses secrets ou sur d’autres thèmes scientifiques, veuillez consulter la page d’accueil.