Pourquoi les villes sont-elles polluées ?
Que respirons-nous, pauvres citadins qui n’avons pas la chance de vivre à la campagne ? Des gaz malodorants provenant des pots d’échappement des voitures et des camions, des panaches noirs de fumée sortant des cheminées d’usines et des chauffages d’immeubles, des poussières, etc. Toutes ces fumées rejetées contiennent des produits toxiques : poussières, oxyde de carbone, plomb, soufre ; produits cancérigènes, pensent certains médecins. Et pourtant nous les absorbons journellement !
En 1973-1974, la pollution atmosphérique semblait avoir diminué – on le crut ; en fait, elle n’était que freinée, la crise de l’énergie ayant quelque peu limité la consommation d’essence ; et depuis elle ne fait que croître.
Les gouvernements essaient cependant de lutter contre cette pollution liée au développement anarchique de l’énergie. On contrôle chaque année plusieurs dizaines de milliers de chauffages d’immeubles. Sous peine d’amendes sévères, les grosses entreprises sont tenues de mettre en place des systèmes antipollution. On teste les véhicules. Mais le mal est tenace. Moins important qu’au Japon cependant, où certains jours l’activité de la capitale, Tokyo, se trouve presque arrêtée. Les véhicules stoppent, et les Japonais sont obligés de porter un masque pour se protéger des gaz asphyxiants.
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