Dans de nombreux pays développés, les hommes mangent trop, beaucoup trop, même si c’est absurde. Imagine-t-on un automobiliste qui, une fois son réservoir plein, continuerait à payer une essence qui déborderait et se répandrait sur le sol ?
Notre corps, lui, constitue un réservoir élastique. Aucun cadran ne permet de lire son niveau de remplissage. C’est fort dommage : nous ne nous fions qu’à notre jugement, qui est loin d’être sûr.
En effet, nous avons souvent tendance à trop nous nourrir, comme si nous étions menacés de n’avoir rien à manger le lendemain. Peut-être est-ce un souvenir des temps lointains où lorsque les récoltes étaient mauvaises, la famine frappait les populations. Des centaines de millions d’êtres à travers le monde en sont encore là aujourd’hui. En Europe, il n’y a pas si longtemps, la nourriture fut rare. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des millions de gens furent sous-alimentés. Par réaction, certains se mirent à manger beaucoup quand l’abondance revint.
De plus, nous éprouvons avant chaque repas une sensation de faim accentuée par la vue de mets appétissants ; et même lorsque nous sommes rassasiés, cette sensation met quelque temps à disparaître.
La suralimentation engendre hélas des personnes trop grosses. Ce n’est pas seulement disgracieux : leur poids les condamne à porter en permanence l’équivalent de plusieurs valises, et impose un effort supplémentaire à leur cœur. Un excès de graisses et de sucre entraîne aussi des maladies.
On attend pour demain la mise au point de dispositifs qui permettront à chacun de connaître l’importance de ses réserves. On pourra donc préparer une nourriture équilibrée, adaptée à ses besoins. Une telle découverte pourrait permettre d’allonger sensiblement la durée de la vie.
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre le corps humain. Pour plus d’articles sur le corp humain ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.