Pourquoi quand on descend rapidement a-t-on les oreilles qui « collent »?

Pourquoi quand on descend rapidement a-t-on les oreilles qui « collent »?

Pourquoi quand on descend rapidement a-t-on les oreilles qui « collent »?

Quand on circule en voiture dans les montagnes, on ressent souvent dans les descentes cette impression un peu désagréable d’avoir les oreilles bouchées. Le fait d’avaler sa salive ou de bâiller provoque généralement un retour à la normale. Cette sensation est due aux différences de pression.

L’air est plus léger en altitude, parce que les particules qui le composent sont un peu moins abondantes qu’au niveau plus bas. Plus on monte, plus l’air «se raréfie ». Les particules de l’air sont continuellement agitées de mouvements désordonnés, qui les font se fuir les unes des autres; c’est là une caractéristique de tous les corps gazeux. La pression est le résultat de tous les chocs des particules. L’air entre dans nos oreilles par le conduit auditif et vient presser le tympan. Derrière le tympan, il y a aussi de l’air, qui entre par les narines. Mais cet air est renouvelé plus lentement, le trajet étant plus long, il peut donc y avoir passagèrement une différence de pression entre l’air qui se trouve derrière le tympan et celui qui est devant. C’est le cas en montagne. Vous avez respiré l’atmosphère des sommets, et de l’air à basse pression s’est installé dans l’oreille interne, puis vous descendez rapidement vers la vallée, où vous trouvez un air à une pression plus élevée, qui entre dans l’oreille externe et appuie sur le tympan.

De là, cette impression d’oreille collée, qui disparaît quand le renouvellement de l’air dans l’oreille interne a été fait. Bâillements et déglutitions accélèrent ce renouvellement. Si vous avez les oreilles sensibles, vous constaterez que les différences de pression sont très nettes. Une dénivellation d’une centaine de mètres est parfaitement perceptible, pour peu que le trajet ait été rapide.

Les altimètres, appareils qui donnent l’altitude de vol d’un avion, sont gradués en fonction des différences de pression de l’ai.

Des corrections continuelles sont effectuées, car l’air au sol n’a pas une pression uniforme et l’appareil peut rencontrer des masses d’air en déplacement. Bien des catastrophes, hélas, ont eu pour cause un dérèglement de ces appareils. Aussi, sur les avions de transport modernes utilise-t-on des sondes altimétriques qui fonctionnent comme des sonars : des ondes sont envoyées vers le sol, qui les réfléchit. Le temps de leur trajet aller et retour donne l’altitude de vol. Les données barométriques sont ainsi contrôlées.

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