L’idée de mesurer est venue à l’homme du désir d’étendre son emprise sur la Terre. Il a d’abord commencé par procéder à des comparaisons : dans son intérêt, il devait savoir parmi deux gibiers lequel était le plus lourd, parmi deux champs lequel était le plus long.
Ainsi a été définie, implicitement, la notion d’unité. L’homme s’est pris pour référence et cette situation a longtemps subsisté. I1 y a deux siècles, la base de toute mesure se trouvait encore dans l”individu lui-même.
Les unités de longueur étaient la toise (qui représentait la taille d’un homme très grand) et le pied (une toise valait six pieds). Avec un tel système, or avait toujours sur soi de quoi mesurer : il suffisait d’avancer un pied devant l’autre pour apprécier la dimension d’un terrain. Evidemment, les inconvénients ne manquaient pas : absence de précision, d’abord, et caractère quelque peu variable de l’unité ainsi choisie. La grandeur du pied dépend de l’individu. Décidait-on de prendre un pied de référence ?
Il n’avait pas la même valeur d’un pays à l’autre, et même d’une province à l’autre.
Henri Ier d’Angleterre avait dénommé yard la longueur qui sépare le nez
d’un individu de son pouce lorsqu’il a le bras tendu. C’était très pratique pour la mesure des tissus, à ceci près que les marchands eurent tôt fait d’engager comme vendeurs des hommes au bras court, afin qu’ils délivrent le moins de marchandise possible.
Le commerce fut souvent à l’origine du développement des mesures. La situation s’est révélée particulièrement délicate pour la mesure des masses, comme en témoigne l’histoire de l’invention de la livre.
La livre, c’est aujourd’hui une monnaie, notamment britannique. Elle désignait autrefois un poids, un poids d’or bien entendu. La tradition s’est longtemps perpétuée en France de mesurer les poids en livres : vous trouvez encore aujourd’hui des commerçants qui vous proposent « une livre de beurre », le terme étant devenu pour nous synonyme de demi kilogramme.
Chez les Anglo-Saxons, la livre vaut 453 grammes.
Initialement, la livre représentait la quantité de matière que l’on pouvait « prendre dans la main en vue de la livrer » …
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre le corps humain. Pour plus d’articles sur le corp humain ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.