Avec ses trois ports et ses gigantesques que entrepôts où l’on emmagasinait le vin, l’huile, le blé, et les produits exotiques, Rhodes était devenu au IIIe siècle avant J.-C. le centre d’un vaste réseau d’échanges en Méditerranée.
Cette République de marchands, acceptes de la neutralité politique et de la liberté des mers, était alors un des grands centres de redistribution du monde antique. Sa neutralité lui per- mettait d’accueillir tous les navires en gouvernance d’Italie, de Grèce, de Macédoine, d’Asie et d’Afrique. Ses banques étaient particulièrement actives. Son système monétaire et son code maritime avaient été adoptés par la plupart des pays méditerranéens.
Forts de leur prospérité, les Rhodiens décidèrent, au début du IIIe siècle c’élever une statue colossale de bonze au dieu protecteur de la cité, Hélios, le Soleil, en souvenir de la gloire remportée sur le Macédonien
Démétrios Poliorcète, venu assiéger la ville. Les travaux furent confiés à Charès de Lindos, disciple du sculpteur Lysippe.
Haute de 33 mètres, la statue représentait un jeune homme d’une grande beauté, dont la tête était surmontée d’une couronne de rayons dorés. La tradition veut que le colosse ait eu un pied posé sur l’extrémité de chacune des digues qui ceinturaient le port. Cette image est sans doute fausse, car l’accès du port aurait été beaucoup trop étroit. Il est plus probable que la statue devait se dresser à l’entrée ou au fond du port qu’elle protégeait.
Le colosse fut détruit moins d’un siècle après sa construction par un violent tremblement de terre en 224 avant J.-C.
Si Rhodes se releva rapidement de ses ruines et retrouva sa splendeur d’antan grâce à la générosité des autres royaumes, la statue ne fut jamais reconstruite, hélas !
A la fin, nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre les merveilles du mondde et leurs secrets. Pour plus d’articles sur ces merveilles ou sur d’autres thèmes, veuillez consulter la page d’accueil.